Landfabrik

Paysage utile

Végétal

En replaçant la problématique des espaces non bâti de la ville dans la dynamique de la collapsologie, nous avons donc développé une démarche de planification.

En effet, le PLU est le principal document de planification de l’urbanisme au niveau communale qui réglemente essentiellement les possibilités de constructions. Il existe ainsi peu d’outils réglementaires permettant de planifier les espaces libres, qui finalement sont souvent perçus comme des réserves foncières à disposition à plus ou moins longue échéance, ou des espaces à préserver ou mettre sous cloche. Chaque espace est de plus en plus différencié, l’urbain, l’agriculture et la nature sans qu’il n’y ai réellement de chevauchement.
La réalité est toute autre, car  »l’espace vert non productif » s’est insinué partout pour produire des friches dans l’espace agricole, des espaces d’accompagnement de zone d’activités, des parcs et des jardins en ville et des espaces touristiques au milieu de la nature. Sa gestion s’en trouve donc compliquée, induisant un besoin d’une nouvelle vision de la valeur de ces espaces dans le cadre de la planification.

L’objectif est donc ici de qualifier la  »tache verte » de l’urbaniste afin de comprendre et proposer une valeur d’aménagement en lien avec les futurs enjeux exposés dans le préambule : espaces de loisir, espace de production agricole (agriculture urbaine ou péri-urbaine), espaces mixtes (agricole et de loisirs en alternance ou mixé), espace naturel.

Entrer dans cette démarche de planification permacole, doit permettre à la collectivité de repenser les usages et redéfinir de manière plus large une stratégie d’organisation de ses espaces non bâti pour plus d’efficience. Elle permet d’élargir l’offre d’espace qu’elle peut offrir à sa population (vergers, potager, champs), de définir de nouvelles modalités d’une appropriation en autogestion et le glissement d’une gestion technique (service espaces verts) vers une pratique agricole intégrée ayant pour but de produire de la ressource (broyat de taille, fauche, pâturage, dévasement) réutilisé directement sur place dans le cycle de la matière agricole (engrais verts, paillage). L’entretien se transforme donc en mode production.

A terme ce type de pratique agricole a pour but la production d’ambiances nouvelles et la définition d’une image plus productive et naturelle de la ville qu’il conviendra de partager avec la population. L’enjeu principal est d’identifier le potentiel de chaque espace sans s’interdire les possibilités de mutation (déconstruction, dés-imperméabilisation par exemple).

 

Cohérence
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